Présentation du livre “Connaissance Initiatique 1”
Patrick J. Petri révèle ici des connaissances spirituelles très anciennes qui étaient gardées secrètes dans les Ecoles des Mystères où elles étaient transmises uniquement à des hommes choisis, des “initiés”. Depuis le début du 20e siècle, ces connaissances ésotériques et cosmologiques sont accessibles à tous.
par Patrick J. Petri . Ed. Spiritual Book France
Connaissance Initiatique Tome 1 . Extrait
Noé était un homme juste, et il marchait avec le vrai Dieu. Au cours des temps, il devint père de trois fils : Sem, Cham et Japhet. Or la terre devint pleine de violence. Dieu vit la terre, et voici que toute chair avait dégradé la vie sur terre. Alors Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est venue car elle a rempli la terre de violence. Fais-toi une arche en bois de résineux. Moi j’amènerai le déluge d’eau sur la terre afin que toute chair vivante soit détruite. Tout ce qui est sur la terre expirera et j’établirai mon alliance avec toi. Tu entreras dans l’arche, et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » Noé fit ce que Dieu lui avait ordonné. Après cela, Jéhovah dit à Noé : « Entre dans l’arche, car je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j’effacerai toute créature vivante de la surface du sol. » Noé fit comme Jéhovah l’avait dit, et toutes les sources de l’immense abîme se fendirent et les écluses des cieux s’ouvrirent, et la pluie torrentielle s’abattit sur la terre quarante jours et quarante nuits. Les eaux continuèrent de s’accroître et l’arche flottait au-dessus de la terre à une grande hauteur. Les eaux submergèrent la terre ainsi que toute chair qui se mouvait sur terre. Ainsi tout ce qui possédait l’existence fut exterminé. Les eaux recouvrirent la terre pendant cent cinquante jours.
Après cela, Dieu se souvint de Noé. Il fit passer un vent sur la terre, et les eaux commencèrent à baisser. Le quarantième jour, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche et envoya un corbeau, qui sortit, partant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre. Quand la terre fut sèche, Noé ôta la couverture de l’arche. Alors Dieu parla à Noé : « Sors de l’arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi. » Et Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit : « Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. »
(Genèse 6, 7, 8)
La disparition du continent atlantéen : le déluge
C’est un second départ de l’humanité que raconte ici l’Ancien Testament. Dieu détruit par le déluge l’humanité devenue mauvaise, et conclut une alliance avec Noé et ses fils, qui formeront la nouvelle humanité. Or cette histoire du déluge est celle de la catastrophe diluvienne dont Platon raconte qu’elle engloutit l’île de Poséïdon, qu’il appelle aussi l’Atlantide, et qui se situait à l’emplacement de l’Océan Atlantique actuel. Platon situe l’événement 9000 ans avant Jésus-Christ. Situons-le de façon un peu moins précise entre 9000 et 11000 ans avant Jésus-Christ. Si pour la science moderne, la question de l’existence de l’Atlantide n’a pas encore trouvé de réponse, l’investigation spirituelle n’a aucun doute à ce sujet : l’Atlantide est bien ce continent disparu sous les eaux à l’époque atlantéenne.
un second départ
L’investigation spirituelle – et l’écologie le confirme – permet en effet de percevoir l’évolution de notre planète comme celle d’un organisme vivant. Comme l’enfant à la naissance se détache du corps de la mère, ainsi la terre s’est un jour détachée du cosmos pour commencer une évolution liée à l’humanité, au cours de laquelle son apparence physique s’est progressivement transformée. L’investigation spirituelle montre qu’au départ la terre n’est pas ronde, mais que les différentes couches minérales et atmosphériques qui la composent ont la forme d’une soucoupe ovale dont l’axe est orienté est-ouest. Sous l’influence de principes de croissance inhérents à sa propre évolution, la terre passe d’une forme ovale à une forme ronde, les montagnes et les mers trouvent leur place, et l’axe devient nord-sud.
Si par un bond dans le temps, on arrive à l’époque atlantéenne et à l’Atlantide, on trouve, dans une première phase, un continent qui s’étend du continent africain à l’Amérique du Sud et recouvre l’actuel Océan Atlantique. Dans une seconde phase, au milieu de l’époque atlantéenne, qui correspond à la fin du tertiaire et au début du quaternaire, l’Amérique du Sud se détache du reste de l’Atlantide, et, dans une troisième phase correspondant à l’ère quaternaire, l’Amérique du Sud s’éloigne progressivement, pendant que l’Atlantide s’enfonce sous les océans.
Un grand guide de l’humanité atlantéenne : Noé – Manou
L’histoire de l’humanité atlantéenne est celle des grands guides de l’humanité, celle en fait des Mystères de l’humanité. On peut en effet diviser l’histoire de l’humanité en trois époques : l’histoire telle que nous la connaissons, celle d’une époque en fait très récente, dont on peut dater les faits et retrouver les lieux, et dont il reste des souvenirs matériels; la préhistoire, aux données beaucoup plus floues, époque des mythes et des légendes, qui, vers le milieu de l’âge de pierre, devient la protohistoire, pour laquelle on ne dispose plus d’aucun renseignement d’aucune sorte. Sous un autre aspect, on peut dire que si la période historique garde le souvenir de personnalités historiques qui nous sont encore très proches, dont nous connaissons même la biographie, dès qu’on aborde la préhistoire et ses légendes, on entre dans un monde de symboles et d’êtres mythiques, comme les héros grecs par exemple, et lorsqu’on arrive à la protohistoire, l’investigation spirituelle révèle qu’elle est la manifestation des dieux eux-mêmes sur terre.
Or, de l’époque atlantéenne, les mythes et les légendes ont gardé le souvenir de l’histoire d’un grand initié, que l’Ancien Testament appelle Noé et que les légendes nomment Manou. L’investigation spirituelle nous révèle qu’il est le grand guide de l’humanité à travers toute la période atlantéenne. Alors qu’aux temps proto- historiques, le monde était entièrement aux mains des forces cosmiques, en ces temps préhistoriques, les êtres qui mènent l’humanité sont de nature à demi divine et en rapport étroit avec le monde divin.
La seule façon de connaître l’histoire des Mystères de l’humanité atlantéenne, est de puiser aux sources mêmes auxquelles puisaient les grands initiés de cette époque. C’est ce que fait l’investigation spirituelle. C’est pourquoi elle est en mesure d’en parler de façon juste et précise. La véritable histoire de l’Atlantide est celle que les initiés peuvent percevoir et raconter.
Un monde de brumes et de rêve
où retentit le son du tao
La période atlantéenne a duré plusieurs milliers d’années, au cours desquelles l’humanité a traversé différentes étapes de son évolution. Tout au cours de cette période, l’être humain avait un lien très étroit avec la nature, elle-même toute différente de celle d’aujourd’hui. Non seulement l’emplacement de la matière solide, des continents, était différent, mais également la composition de l’eau et de l’air. Ces deux éléments n’étaient pas aussi différenciés l’un de l’autre qu’aujourd’hui : l’eau était d’une constitution beaucoup plus fine, proche du brouillard, et l’air était plus dense, comme de la brume. Ces deux éléments mêlés recouvraient la terre atlantéenne de masses de brouillard et de brume, un peu plus froides au nord, un peu plus chaudes au sud. L’Atlante, vivant dans ce brouillard, ne percevait pas distinctement le monde qui l’entourait, mais comme à travers d’un voile. Il ne voyait ni le bleu du ciel, ni la clarté des étoiles, tout baignait dans une luminosité jaune pâle, et dans l’air plus dense, le seul son qui lui parvenait était celui du son primordial, le son du tao, le son des sphères. L’Atlante lui-même n’était pas formé comme l’homme d’aujourd’hui, ni phy- siquement, ni mentalement. Aujourd’hui, nos yeux voient clair dans un monde sans brouillard, nos oreilles entendent distinctement, et grâce à nos sens, nous avons acquis une conscience claire. Les sens de l’Atlante, dans le monde de brouillard où il vivait, n’étaient pas encore formés; il ne percevait rien distinctement et vivait dans un monde d’images et de rêve, et le peu qu’il percevait du monde extérieur, il le rêvait en quelque sorte en lui-même.
Une perception du monde encore clairvoyante
En même temps, sa conscience de jour était différente de sa conscience nocturne. Dans le sommeil, il percevait le monde spirituel, celui des forces créatrices de la terre et du cosmos, et voyait comment ces êtres divins vivaient et créaient le monde. De jour, c’était dans la nature, dans les choses et les êtres qu’il percevait la présence des forces spirituelles, il les appelait le “Grand Esprit”, et les sons qu’il entendait sur terre et dans le ciel, il les nommait le “son du tao”. Ainsi, intérieurement et extérieurement, l’Atlante vivait dans un monde régi par les forces cosmiques et naturelles. On peut dire que sa perception du monde était encore clairvoyante.
L’évolution des différentes civilisations ou cultures atlantéennes s’est faite grâce aux forces naturelles de vie dont disposait l’Atlante, essentiellement forces de croissance et de reproduction, et selon les rythmes cosmiques. Les forces de croissance lui venaient de la sphère solaire, celles de reproduction, de la sphère lunaire. Tout cela se passait en lui malgré lui, sans qu’il y participe vraiment, et était vécu comme dans un grand rêve. Un monde naturel environnant totalement différent du nôtre, une conscience totalement différente de celle de l’homme d’aujourd’hui : on ne peut comprendre l’Atlantide et les Atlantes qu’à partir de ces différences.
Vitalité, force physique, mémoire : l’Atlante
La vitalité et la force physique de l’Atlante étaient beaucoup plus grandes que la nôtre, et il était capable de les utiliser pour agir sur le monde extérieur et déplacer des objets sans y toucher.
Naissance de la parole
Mais au cours du temps, une différenciation se fait peu à peu dans sa perception du son originel, et l’Atlante commence à former son langage. La parole est en train de naître, mais elle garde un lien étroit avec le tao créateur. Force de la nature, la parole de l’Atlante a encore un pouvoir sur la matière, pouvoir magique dont certaines religions ou certains contes ont gardé un lointain souvenir : c’est le « Sésame, ouvre-toi ! » des “Mille et une nuits” par exemple – et le rocher s’entrouvre -, ou le « Table, couvre-toi! » du conte de Grimm : la table se couvre aussitôt d’aliments magiques. Mais au fur et à mesure qu’il se formait, le langage perdait progressivement de sa force magique. Aujourd’hui il n’en reste presque plus trace.
L’apparition de la pensée claire
L’évolution de la conscience atlantéenne s’est faite en réalité en sept étapes. Au début, tous les Atlantes possèdent les mêmes forces vitales et la même mémoire immense. Puis une différenciation apparaît : certains ont une mémoire plus grande et deviennent les chefs autour desquels les autres se regroupent. Troisième étape, ces chefs sont respectés comme des rois, en liaison avec le culte des ancêtres, car à travers eux, on considère que ce sont les ancêtres qui parlent. Progressivement, ces chefs deviennent de plus en plus puis- sants et commencent à transformer les forces de vie et de mémoire qui sont en eux, en forces de commandement avec lesquelles ils dirigent les autres. Mais comme ces forces tendent à se détériorer et risquent de dégénérer en abus de pouvoir, d’autres forces intervien- nent au cours de la quatrième étape et transforment ces forces du commandement en forces de pensée. C’est la naissance de la pensée logique et de la raison.
Pendant la cinquième étape, l’Atlante commence à utiliser la pensée logique, à comparer les choses entre elles, à les mesurer. C’est le début de la faculté de jugement. Maintenant l’Atlante n’agit plus seulement sous l’influence de ses passions, pulsions et instincts. Auparavant, il ne faisait que réagir à ce qui lui venait de l’extérieur ; il trouve maintenant les motifs de ses actions dans sa réflexion intérieure. Ce développement des forces de la pensée se fait au détriment des forces vitales et la mémoire cède la place à la raison. Aujourd’hui encore, nous utilisons notre mémoire pour acquérir des facultés. Nous apprenons à écrire ou à lire en retenant les lettres, et le jour où nous savons lire, nous avons oublié tout le processus d’apprentissage de la lecture, nous sommes capables de lire sans avoir recours à la mémoire. Notre mémoire a en fait bien plus la faculté d’oublier que de se souvenir. De là naît la possibilité de la pensée.
La perte de la clairvoyance
Quant aux sixième et septième étapes de l’évolution atlantéenne, elles correspondent à la dégénérescence de toutes les facultés précédentes. En acquérant la faculté de la pensée claire, l’Atlante perd peu à peu le contact clairvoyant avec le monde spirituel. Il ne garde de ce monde qu’un vague souvenir, et pour remplacer le contact direct avec Dieu, il lui faut une religion qui le lui raconte. Aujourd’hui encore, l’être humain qui a un contact direct avec le monde spirituel n’a besoin d’aucune religion.
Pendant les premières étapes atlantéennes, des êtres spirituels envoyés des dieux guidaient encore directement l’évolution de l’humanité grâce aux forces spirituelles dont ils disposaient : prophètes de l’Ancien Testament, héros mythologiques de la Grèce antique, etc. Ils agissaient dans des lieux qui leur étaient consacrés, les écoles des Mystères, appelées aussi Oracles, en dispensant un enseignement et en donnant des directives qui permettaient à l’humanité d’évoluer de façon juste. Cet enseignement était donné à des hommes choisis, grands prêtres ou initiés, qui eux, guidaient directement les peuples. Comme nous l’avons vu, au cours de la cinquième étape, certains parmi ces initiés développèrent la pensée, ce qui leur permit de recréer eux-mêmes la pensée des entités supérieures. Ils l’enseignèrent ensuite aux peuples. D’autres, parmi les Atlantes, ne développèrent pas la pensée et en restèrent à des stades inférieurs d’évolution.
Un “moi” collectif. Naissance du “moi” individuel
En même temps que sa pensée se développait, l’Atlante recevait pour la première fois un “moi” individuel ayant une conscience claire de lui-même. Auparavant, la conscience de rêve dans laquelle il vivait, était celle d’un “moi” ou esprit collectif qui s’étendait à ses ancêtres. Sa mémoire contenait non seulement le souvenir de sa propre existence, mais aussi de l’existence de tous ses ancêtres. C’est l’explication de l’âge avancé atteint par certains prophètes bibliques. En réalité, il s’agit d’êtres dont la mémoire remontait plusieurs centaines d’années en arrière, à travers l’esprit de leurs ancêtres. Maintenant les premiers germes du “moi” individuel vont aller se développant tout au cours des époques suivantes.
Mais chaque étape signifie pour certains Atlantes la fin de leur propre développement; il y a des retardataires qui ne suivent pas l’évolution et n’arrivent pas à acquérir une conscience suffisamment claire pour qu’un “moi” individuel puisse s’incarner.
Les écoles des Mystères. Les différentes races
Les écoles où étaient reçus les messages des dieux, étaient au nombre de sept : l’oracle de Saturne, de Jupiter, de Mars, de Vulcain, de Mercure, de Vénus et du Soleil. Leurs initiés guidèrent l’évolution de l’humanité pendant toute cette période. Les plus grands d’entre eux étaient les initiés solaires, appelés aussi initiés du Christ, car eux seuls connaissaient le rôle central que jouerait le Christ dans l’évolution de l’humanité.
L’une des missions des oracles fut de régler l’évolution de l’humanité à travers les différentes races. Les différents guides entraînèrent les Atlantes vers les quatre coins de la terre, et les oracles, exceptés ceux de Vulcain, émigrèrent vers les différents continents : la race des oracles de Mercure part vers l’Afrique – l’Éthiopie -, et donnera naissance à la race noire. L’oracle de Saturne va vers l’Amérique et donne naissance à la race indienne. L’oracle de Mars s’établit dans les steppes de l’Asie du nord, donnant naissance à la race mongole. L’oracle de Vénus se dirige vers l’Asie du sud où naîtra la race malaise. Enfin l’oracle de Jupiter entraîne les Atlantes vers l’Europe centrale, l’Asie de l’ouest, l’Afrique du nord, et donnera naissance à la race blanche caucasienne. Au cours des temps, tous les êtres humains se sont réincarnés successivement dans ces différentes races, car chacune offrait la possibilité de développer des qualités particulières.
Aujourd’hui l’être humain peut développer toutes les qualités humaines nécessaires à son évolution dans n’importe quelle race. La dernière race créée, la race caucasienne, permit aux esprits humains de trouver l’équilibre entre le monde terrestre et le monde spirituel. La dégénérescence des différentes races, hormis celle du Soleil, entraînera plus tard la grande catastrophe atlantéenne, le déluge. Seuls les Atlantes de l’oracle du Soleil, guidés par le grand initié Manou, appelé aussi Noé, purent échapper à la dégénérescence, afin de conduire l’humanité vers celui qu’elle attendait, le Dieu solaire qui s’incarnera 8000 ans plus tard en Palestine sous le nom du Christ, dans le corps physique de Jésus de Nazareth. Les fils de Noé ne sont autres que le peuple des Atlantes de l’oracle du Soleil. Les plus évolués parmi les Atlantes, ceux qui avaient le mieux développé les forces de la pensée, de l’esprit, étaient, nous l’avons vu, les Atlantes de l’oracle de Jupiter. En réalité, ceux de l’oracle du Soleil les dépassaient encore, et ce sont eux qui, sous la conduite de
Manou, donnèrent naissance à l’époque aryenne. Manou aida ses disciples à développer entièrement la force de la pensée, et il les initia à la connaissance du devenir et du sens de l’évolution humaine, ainsi qu’à la connaissance du plan cosmique divin. La grande catastrophe atlantéenne ne s’est pas faite en quelques jours – le récit de l’Ancien Testament est symbolique -, elle correspond en réalité à la fonte des glaces à la fin de l’époque glaciaire, où les continents les plus bas se trouvèrent engloutis. Quand les premières manifestations du déluge apparurent, Manou partit avec les plus évolués parmi les siens vers un lieu sacré d’Asie, afin de les former pour qu’ils deviennent les nouveaux guides de l’évolution de l’humanité.
En effet, dorénavant, l’humanité ne devait plus être guidée par des forces spirituelles, mais par des êtres humains. L’émigration partit du nord de l’Atlantide (Irlande, Islande), et traversa l’Europe jusqu’en Asie. Certains s’installèrent dans les pays traversés et essaimèrent ainsi à travers toute l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Sur ce chemin, ils rencontrèrent aussi les Atlantes de l’oracle de Jupiter auxquels ils se lièrent. Ce sont les descendants de ces deux oracles qui formeront la race humaine d’après le déluge.
En réalité, deux vagues d’émigration différentes partirent de l’Irlande et de l’Islande : la première traversa l’Angleterre, le nord de la France, la Scandinavie, la Russie, pour aboutir en Asie, particulièrement en Inde. La seconde passa par l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Afrique du Nord, l’Égypte, l’Arabie, et finit par arriver également en Inde.
Ex oriente lux !
C’est donc en Inde que Manou créa le plus grand centre initiatique, la plus grande école des Mystères, et c’est de là que partirent toutes les impulsions qui sont à la base des civilisations historiques, des temps d’après l’Atlantide. C’est pourquoi on trouve en Asie tant de religions et de philosophies encore imprégnées de l’esprit atlantéen, comme le taoïsme, la religion du tao. Elles sont effectivement un résidu des connaissances spirituelles et des pratiques religieuses de l’Atlantide. Et, si elles sont aujourd’hui dépassées et ne correspondent plus à la conscience de l’homme moderne, lorsque nous regardons vers l’Orient, nous pouvons dire aujourd’hui encore : « Ex oriente lux ! » – la lumière vient de l’Orient.